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Dernière mise à jour le · 7 min

Vous cherchez à évaluer la solidité financière de votre entreprise et à mieux anticiper son avenir ? Découvrez pourquoi la capacité d’autofinancement est un indicateur important pour assurer votre croissance et optimiser vos ressources.
La capacité d'autofinancement (CAF) est un ratio qui reflète la capacité d'une entreprise à générer des ressources financières grâce à son activité courante, sans avoir besoin de recourir à des financements externes (apports en capital, emprunts…). Elle représente la trésorerie disponible en fin d’exercice, après avoir couvert l’ensemble des charges d’exploitation et des impôts.
Ce ratio est indispensable pour évaluer l'autonomie et la santé financière d’une entreprise, car il montre si celle-ci est en mesure de se financer par ses propres moyens.
La capacité d'autofinancement sert principalement à :
Financer les investissements
Rembourser les dettes
Assurer la distribution de dividendes
Évaluer la rentabilité et la santé financière de l’entreprise
La CAF (Capacité d'Autofinancement) et l'EBE (Excédent Brut d'Exploitation) sont deux indicateurs financiers qui mesurent la rentabilité d'une entreprise, mais ils diffèrent par ce qu'ils incluent et par leur finalité.
L'EBE se concentre sur la performance purement opérationnelle, en tenant compte des produits et des charges d’exploitation, sans intégrer les éléments financiers ou exceptionnels ni les amortissements. Il donne une vision claire de la rentabilité de l’activité principale de l’entreprise avant que les autres facteurs ne soient pris en compte.
En revanche, la CAF représente la capacité de l’entreprise à générer des ressources internes après avoir pris en compte les amortissements, les provisions et les éléments financiers (comme les intérêts) et exceptionnels. Elle permet ainsi de mesurer la capacité de l’entreprise à financer ses investissements, rembourser ses dettes ou verser des dividendes, en donnant une vue plus globale et long terme que l’EBE.
Pour faire simple, l’EBE est un indicateur de performance brute de l’exploitation, tandis que la CAF est un indicateur de la capacité à dégager des liquidités pour assurer la pérennité et la croissance de l’entreprise.
Pour calculer la capacité d’autofinancement, on peut utiliser deux approches principales, selon les données disponibles : soit en partant de l’excédent brut d’exploitation, soit en utilisant le résultat net de l’entreprise.
Pour calculer la capacité d'autofinancement à partir de l'Excédent Brut d'Exploitation, il suffit d'ajouter les produits encaissables et de soustraire les charges décaissables. La formule de calcul est donc la suivante :
Capacité d'autofinancement = Excédent brut d'exploitation + Produits encaissables - Charges décaissables
Les produits encaissables incluent tous ceux qui génèrent une rentrée d'argent mais ne font pas partie de l'EBE, comme les produits financiers ou exceptionnels. Ils représentent des revenus supplémentaires que l'entreprise encaisse, mais qui ne sont pas directement issus de l'activité d'exploitation régulière.
À l’inverse, les charges décaissables sont les dépenses qui occasionnent une sortie d'argent et qui, elles non plus, ne sont pas intégrées dans le calcul de l'EBE. On retrouve dans cette catégorie des frais comme les intérêts bancaires, les comptes courants d'associés ou encore des charges exceptionnelles.
Ce calcul permet ainsi de mesurer la capacité d’autofinancement en tenant compte des éléments de trésorerie réellement encaissés et décaissés en dehors de l’activité principale de l’entreprise.
Pour calculer la capacité d'autofinancement à partir du résultat net de l'entreprise, il suffit de prendre le résultat de l'exercice et d’y ajouter certaines charges qui n’entraînent pas de sortie d’argent, tout en soustrayant les produits qui, eux, n'entraînent pas de rentrée d'argent.
La formule est la suivante :
Capacité d'autofinancement = Résultat de l’exercice + Charges calculées - Produits calculés + Valeur nette comptable des éléments d'actifs cédés - Produits de cession des éléments d'actifs
Ici, les charges calculées incluent toutes les charges non décaissables, telles que les amortissements et les dotations aux provisions. Ces charges sont comptabilisées comme des dépenses, mais elles ne réduisent pas directement la trésorerie.
À l'inverse, les produits calculés regroupent les produits non encaissables, qui augmentent le résultat sans générer de flux monétaire, comme les reprises sur amortissements et les quotes-parts des subventions d’investissement. En ajoutant également la valeur nette comptable des éléments d'actifs cédés (qui n'affecte pas directement le résultat mais représente une sortie de trésorerie) et en soustrayant les produits de cession de ces actifs, on obtient une vision plus fidèle de la trésorerie générée par l’activité.
Ce calcul permet de mesurer la capacité de l'entreprise à générer de la trésorerie par elle-même, indépendamment des opérations non monétaires, en donnant une vision claire de sa solidité financière et de son potentiel de financement interne.
Voici un tableau récapitulatif du calcul de la capacité d'autofinancement selon les deux méthodes mentionnées :
Interpréter la capacité d’autofinancement permet de comprendre la santé financière d’une entreprise au-delà du simple calcul, en examinant ce que cette capacité révèle sur sa trésorerie et sa rentabilité.
Lorsqu’une entreprise affiche une capacité d’autofinancement positive, cela signifie qu’elle est capable de générer des ressources financières à partir de son activité, indiquant ainsi sa rentabilité opérationnelle. Cette trésorerie peut ensuite être utilisée pour investir dans de nouveaux projets, renforcer les fonds propres, ou même verser des dividendes aux actionnaires. Cette dynamique positive est le signe d’une entreprise autonome et performante, capable de croître ou de réinvestir dans ses activités sans recourir à des financements externes.
En revanche, une capacité d’autofinancement négative révèle que l’entreprise ne parvient pas à dégager suffisamment de ressources pour couvrir ses dépenses d’exploitation. Cette situation suggère que l’activité n’est pas encore assez rentable ou que la structure de coûts est trop élevée. L’entreprise devra alors se tourner vers des financements externes, comme des apports en compte courant d’associés ou des emprunts bancaires, pour équilibrer ses besoins financiers. Cela aide à distinguer le recours aux ressources internes de celui aux financements externes, soulignant ainsi l’impact des choix de gestion sur sa solidité financière.
Pour améliorer la capacité d'autofinancement d'une entreprise, il est important d'augmenter les produits encaissables et de gérer efficacement les charges décaissables.
L'augmentation des produits encaissables peut, par exemple, passer par une révision stratégique des prix de vente, à condition que cela n’affecte pas excessivement le budget des clients. Fidéliser la clientèle peut aussi jouer un rôle, en leur proposant un produit de meilleure qualité et potentiellement plus rentable, ce qui contribue à maintenir ou même renforcer les revenus sans compromettre la satisfaction des clients.
D'autre part, la gestion des charges est essentielle : réduire les charges fixes permet d'optimiser la rentabilité brute sans compromettre les opérations. En revanche, il est prudent d'éviter de réduire les charges d'exploitation directement liées à la production des biens ou services, car cela risquerait de nuire à la qualité des produits et, par conséquent, à la satisfaction client et aux revenus futurs. Une réduction bien ciblée des charges financières peut également alléger le poids des coûts liés à l'endettement, améliorant ainsi la trésorerie disponible pour l'entreprise.
Ces efforts combinés permettent à l'entreprise de renforcer sa rentabilité et de créer une trésorerie plus solide, améliorant ainsi sa capacité d'autofinancement et donc sa marge de manœuvre financière.
La capacité d'autofinancement représente la trésorerie que l'entreprise génère grâce à son activité, après déduction des charges. C’est un indicateur qui montre si l’entreprise peut financer ses projets, rembourser ses dettes ou distribuer des bénéfices sans aide externe.
Une bonne capacité d'autofinancement (CAF) est positive et suffisante pour couvrir les besoins de l'entreprise : remboursement de dettes, investissements, et distribution de dividendes. Elle indique que l'activité génère assez de ressources sans dépendre excessivement de financements externes.
Pour savoir si la CAF est suffisante, comparez-la aux besoins de l’entreprise : remboursements de dettes, investissements à venir, et trésorerie de sécurité. Une CAF insuffisante implique de recourir à des financements externes, tandis qu'une CAF excédentaire offre plus de flexibilité.

Article écrit par Clementine
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