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Dernière mise à jour le · 6 min

Résumé de l’article
La cessation d’activité correspond à l’arrêt volontaire ou forcé de l’exploitation d’une entreprise.
Elle peut être temporaire (mise en sommeil) ou définitive, selon la situation du dirigeant.
Les causes sont variées : départ à la retraite, difficultés financières, changement de projet ou liquidation.
La procédure comprend plusieurs étapes : déclaration officielle, clôture comptable et radiation des registres.
Elle entraîne des conséquences fiscales et sociales importantes pour le dirigeant comme pour les salariés.
Fermer son entreprise n’est jamais une décision facile. Que ce soit par choix ou par contrainte, une cessation d’activité soulève toujours de nombreuses questions : quelles démarches effectuer, quelles conséquences fiscales ou sociales prévoir, et comment clôturer proprement son entreprise ? Si vous êtes sur le point de mettre fin à votre activité, mieux vaut connaître les étapes à suivre pour éviter les erreurs administratives et financières.
Dans cet article, vous découvrirez tout ce qu’il faut savoir sur la cessation d’activité : ses causes, ses démarches, les droits et obligations qui en découlent, ainsi que ses conséquences sur votre entreprise.
La cessation d’activité correspond à l’arrêt de l’exploitation d’une entreprise, qu’elle soit individuelle ou sociétaire. En d’autres termes, c’est la décision, volontaire ou non, de mettre fin à son activité professionnelle.
La cessation temporaire, aussi appelée mise en sommeil, permet à l’entrepreneur de suspendre son activité sans la fermer.
C’est une solution utilisée lorsqu’on souhaite prendre du recul ou faire face à une baisse d’activité, tout en gardant la possibilité de reprendre plus tard.
L’entreprise garde son immatriculation au registre du commerce ou au répertoire des métiers.
Elle doit continuer à respecter certaines obligations : déclarations fiscales et sociales, formalités de publicité (annonce légale, déclaration sur le Guichet unique, etc.).
Cette mise en sommeil est limitée dans le temps : généralement 2 ans maximum pour une société, et 1 an pour une entreprise individuelle.
La cessation définitive intervient lorsque l’entrepreneur met fin à son activité pour de bon.
L’entreprise doit déclarer la fin de son activité dans un délai de 30 jours sur le Guichet unique des formalités.
Cette démarche entraîne sa radiation des registres officiels (RCS, RM…).
Les obligations fiscales, sociales et comptables cessent après la clôture des opérations.
Mettre fin à son activité peut découler de nombreuses situations, qu’elles soient volontaires ou imposées par des circonstances extérieures.
Il arrive que la décision soit liée à la vie personnelle du dirigeant : départ à la retraite avec ou sans reprise de l'entreprise, problèmes de santé empêchant la poursuite de l'activité, ou décès du dirigeant.
Certains entrepreneurs choisissent d’arrêter leur activité pour changer de voie : se reconvertir ou suivre une formation, créer une nouvelle entreprise dans un autre secteur, ou se tourner vers un emploi salarié.
La cessation d’activité peut aussi être liée à une cession :
Vente à un tiers ou à une autre société ;
Transmission familiale (donation ou succession) ;
Intégration dans un groupe lors d’une fusion ou acquisition. Dans ces cas, l’activité initiale peut s’arrêter totalement ou être reprise sous une autre forme.
C’est l’une des causes les plus fréquentes. Une entreprise peut être contrainte de cesser son activité en raison de :
Pertes financières importantes ou absence de rentabilité ;
Cessation des paiements, lorsque les dettes ne peuvent plus être réglées ;
Redressement ou liquidation judiciaire, si la situation ne permet plus de redresser l’entreprise.
Mettre fin à son activité une procédure encadrée, qui demande de respecter plusieurs étapes administratives, comptables et fiscales. Le but : clôturer proprement la vie de l’entreprise et éviter tout litige futur.
Avant toute chose, il faut faire le point sur la situation de l’entreprise : vérifier les dispositions prévues dans les statuts concernant l’arrêt de l’activité, réaliser un bilan financier et anticiper les conséquences sociales sur les salariés.
Une fois la décision prise, il faut prévenir toutes les personnes concernées : salariés, clients et fournisseurs, banque, assurance et partenaires.
La cessation d’activité entraîne la clôture définitive des comptes et plusieurs obligations fiscales :
Déclaration de résultat dans les 60 jours suivant l’arrêt, pour imposer les bénéfices réalisés jusqu’à la date de fermeture ;
Déclaration de TVA dans les 30 ou 60 jours selon le régime (réel normal ou simplifié) ;
Paiement au prorata des cotisations sociales et de la Contribution Économique Territoriale (CET) ;
Déclaration des plus-values éventuelles sur la vente d’immobilisations (matériel, véhicules, locaux…).
💡 À savoir : Ces formalités varient légèrement selon le statut juridique (entreprise individuelle, société, micro-entreprise, etc.).
Toute entreprise doit déclarer la fin de son activité dans un délai de 30 jours après la fermeture effective. Cette démarche se fait directement sur le Guichet unique des formalités d’entreprise.
La déclaration permet de radier l’entreprise des registres légaux (RCS, RM, SIRENE…) et de mettre fin à son existence administrative.
Les sociétés (SARL, SAS, EURL, etc.) doivent publier deux annonces légales :
Une annonce de dissolution, pour informer du début du processus de fermeture et nommer un liquidateur ;
Une annonce de liquidation, une fois toutes les opérations de clôture terminées.
Ces publications doivent être faites dans le même journal d’annonces légales, dans un délai de 30 jours chacune. L’attestation fournie par le journal sera ensuite transmise au greffe du tribunal de commerce.
La cessation d’activité ne se limite pas à une formalité administrative : elle entraîne des obligations légales, fiscales et sociales importantes pour l’entreprise, ses dirigeants et ses salariés.
Pour l’entreprise, cela implique de respecter toutes les obligations légales : informer les salariés et gérer la fin des contrats de travail (préavis, indemnités, documents de fin de contrat), régler les dettes auprès des créanciers et des organismes sociaux, clôturer la comptabilité, et radier l’entreprise des registres officiels (RCS, RM, SIRENE).
Les partenaires, clients et fournisseurs doivent également être prévenus pour clôturer les engagements en cours.
Sur le plan fiscal et social, la cessation d’activité entraîne la régularisation de toutes les obligations en lien avec les déclarations fiscales.
Pour les travailleurs indépendants, les cotisations sont calculées jusqu’à la date de cessation et restent dues, avec remboursement possible en cas de trop-versé.
Pour le dirigeant, la cessation d’activité peut donner droit à un accompagnement spécifique, comme des dispositifs de formation, un suivi pour le retour à l’emploi ou la possibilité de bénéficier de l’allocation chômage des travailleurs indépendants selon la situation (liquidation, redressement judiciaire, etc.).
Les salariés concernés bénéficient de droits sociaux : indemnités de licenciement, maintien temporaire de la mutuelle d’entreprise, et accès à des dispositifs d’accompagnement tels que le reclassement ou la formation professionnelle.
Pour une cessation d'activité, il faut déposer un formulaire de déclaration de cessation d’activité (tel que le formulaire P4 pour les entreprises individuelles ou M4 pour les sociétés) auprès du guichet unique des formalités.
La cessation d’activité correspond à l’arrêt de l’exploitation, tandis que la cessation d’entreprise implique la dissolution et la disparition juridique de la structure.

Article écrit par Clementine
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