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Obtenez rapidement et simplement le montant de l’indemnité compensatrice de congé payé à verser à votre salarié en fonction du salaire de base et du nombre de jours de congé grâce à notre simulateur d’indemnité compensatrice de congés payés.
Le congé payé est un droit accordé à tout salarié, quelle que soit la nature de son contrat (CDI, CDD, temps partiel, etc.). Il permet de s’absenter du travail tout en continuant à percevoir sa rémunération. Ce droit existe dès lors que le salarié a travaillé au moins un mois chez l’employeur. En France, la règle générale prévoit 2,5 jours ouvrables de congés payés par mois de travail effectif, soit 30 jours ouvrables (ou 5 semaines) pour une année complète.
💡 À savoir : Les jours de congés se cumulent en fonction du temps réellement travaillé. Les absences injustifiées, les congés sans solde ou encore les arrêts maladie non professionnels peuvent influencer cette accumulation.
Le calcul du nombre de jours de congés payés repose sur la période de référence définie par l’entreprise (souvent du 1er juin de l’année précédente au 31 mai de l’année en cours). Pour chaque mois complet travaillé, le salarié acquiert 2,5 jours ouvrables de congés.
Ce chiffre peut être ajusté en fonction de conventions collectives ou d’accords d’entreprise plus avantageux. Par exemple, certaines entreprises choisissent de raisonner en jours ouvrés (lundi au vendredi) plutôt qu’en jours ouvrables (lundi au samedi), ce qui modifie légèrement le calcul.
Il est donc essentiel de connaître la méthode retenue dans l’entreprise pour évaluer correctement le nombre de jours accumulés. Notre simulateur indemnité compensatrice congés payés donne un résultat en fonction des jours ouvrés.
Lorsque le salarié ne prend pas tous ses congés avant son départ de l’entreprise, une compensation financière est prévue : c’est ce qu’on appelle l’indemnité compensatrice de congés payés.
L’indemnité compensatrice de congés payés est une somme versée au salarié qui quitte l’entreprise sans avoir pu prendre la totalité de ses congés payés acquis. Elle permet de compenser la perte de ces jours non pris en transformant ce droit en équivalent monétaire.
Cette indemnité est due quel que soit le motif de rupture du contrat : démission, licenciement, rupture conventionnelle ou fin de CDD. Le seul cas où elle n’est pas versée concerne la faute lourde, qui peut priver le salarié de cette compensation (sauf exceptions).
Utiliser notre simulateur indemnité congés payés permet d’estimer rapidement le montant à verser au salarié, en tenant compte de plusieurs critères.
Il existe deux méthodes pour calculer l’indemnité compensatrice de congés payés. L’employeur doit appliquer la plus avantageuse pour le salarié :
La règle du 1/10e : elle consiste à verser 1/10e de la rémunération brute totale perçue par le salarié pendant la période de référence.
Le maintien de salaire : l’indemnité correspond à ce que le salarié aurait touché s’il avait pris ses congés normalement (en fonction de son salaire mensuel).
Le choix de la méthode dépend de la situation du salarié. Par exemple, si ses revenus ont été fluctuants (heures supplémentaires, primes), la méthode du 1/10e peut être plus favorable. En revanche, pour un salarié au salaire fixe et stable, le maintien de salaire peut être plus avantageux.
Notre simulateur indemnité compensatrice congés payés permet de comparer ces deux méthodes automatiquement afin de retenir celle qui maximise le montant dû au salarié.
Ces méthodes permettent de calculer l'indemnité compensatrice de congés payés grâce à deux formules :
La méthode du maintien de salaire : (salaire mensuel × nombre de jours de congé ouvrés) / nombre de jours ouvrés mensuels
La règle du 1/10e de la rémunération brute : (rémunération brute totale sur l’année / 10) × (nombre de jours de congé ouvrés / nombre de jours ouvrés mensuels)

Prenons le cas d’un salarié qui quitte l’entreprise avec 6 jours ouvrés de congés payés non pris. Son salaire mensuel brut est de 2 500€, et il travaille en moyenne 21 jours ouvrés par mois. Sur l’année écoulée, il a perçu une rémunération brute totale de 30 000€.
Avec cette méthode, on applique la formule suivante : (salaire mensuel brut × nombre de jours de congé ouvrés) / nombre de jours ouvrés mensuels
Ce qui donne : (2 500 × 6) / 21 = 714,29€
La formule est la suivante : (rémunération brute annuelle / 10) × (nombre de jours de congé ouvrés / nombre de jours ouvrés mensuels)
Ce qui donne ici : (30 000 / 10) × (6 / 21) = 3 000 × 0,2857 = 857,14€
Dans cet exemple, la règle du 1/10e est plus avantageuse pour le salarié. C’est donc cette méthode qui doit être retenue. Notre simulateur indemnité compensatrice congés payés permet d’obtenir ce résultat en quelques secondes, tout en évitant les erreurs de calcul.
Les jours de congés payés sont des jours de repos légaux acquis par tous les salariés en fonction de leur temps de travail (généralement 2,5 jours ouvrables par mois). Les RTT (Réduction du Temps de Travail) sont des jours de repos supplémentaires accordés aux salariés qui travaillent au-delà de la durée légale hebdomadaire de 35 heures. Ils dépendent de l’organisation du temps de travail dans l’entreprise.
L’indemnité de congés payés est versée au salarié lorsqu’il prend effectivement ses congés : elle permet de compenser l'absence de travail pendant cette période. L’indemnité compensatrice de congés payés, quant à elle, est versée lorsque le salarié quitte l’entreprise sans avoir pu prendre tout ou partie de ses congés acquis. Elle compense alors les congés non pris. Les deux indemnités se calculent toutefois de la même façon.

Article écrit par Clementine
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